ACTUALITÉS & PRESSE
NOS ACTUALITÉS
Démarrage des travaux du 98 Victoire
Démarrage des travaux du 98 Victoire
Le 15 Octobre 2023
L'opération porte sur la réhabilitation d'un hôtel particulier situé rue de la Victoire, à proximité des Galeries Lafayette et de la gare Saint-Lazare. Le projet est complété par la conception d'une extension neuve sur la partie arrière du bâti ainsi que par la création d'espaces extérieurs variés: terrasses, patio végétalisés... L'architecture de ce bâtiment à l'identité Art Déco a été pensée par l'agence RDAI dans la continuité d'une histoire: Une façade subtilement retravaillée ainsi qu’une restructuration contemporaine des parties arrière qui reprend les formes et matières de l’existant.
Le 98 Victoire allie l’élégance de son architecture à la qualité de ses prestations: Hall d’accueil épuré et ouvert sur le patio végétalisé, espaces de convivialité, plateaux de bureaux généreux et modulables, jardins et toitures terrasses comme autant d’espaces de travail informels pour stimuler la créativité de chacun.
Le 98 Victoire accueillera 2512 m2 de bureaux agrémentés de 265m2 d'espaces extérieurs, pour un effectif de 483 actifs.
Cérémonie du drapeau sur le chantier du Passage
Cérémonie du drapeau sur le chantier du Passage
Le 29 Septembre 2023
Le 29 Septembre dernier s'est tenue la cérémonie du Drapeau sur le chantier de l'immeuble de bureaux en structure bois Le Passage, à Montreuil.
Traditionnellement, le Drapeau désigne la fête durant laquelle on déposait un bouquet sur le point culminant d'un immeuble, afin de marquer la fin du gros oeuvre sur le chantier. Cet événement permet de mettre à l'honneur les équipes qui ont oeuvré sur cette première phase et d'accueillir les équipes qui prendront le relai.
Léon Grosse, l'entreprise générale a invité les convives à partager le traditionnel Gigot Bitûme, découpé préalablement par les chefs de chantier.
L'équipe d'Alios au complet, les architectes Hardel et le Bihan, les proprétaires de l'immeuble Immovalor et les entreprises partenaires étaient présentes.
L'artiste en résidence sur le chantier, Oriane Déchéry, avait préparé de petites bouteilles contenant des infusions revigorantes: Gingembre, hibiscus, curcuma... Le tout concocté à partir des recettes familiales du gardien du chantier, Harouna.
Un grand merci à Léon Grosse pour cet événement convivial !
Photos: Elise Robaglia
Découverte des témoins du Passage à Montreuil
Le Gros Œuvre touche à sa fin sur le chantier de l’immeuble de bureaux Le Passage à Montreuil. L'entreprise Léon Grosse assure les travaux de ce projet de 10 000m2 doté d’une structure bois.
Découvrez ci-dessous les images des témoins des plateaux de bureaux, paliers, sanitaires et circulations.
Les architectes Hardel et le Bihan ont conçu les aménagements avec élégance et cohérence entre l’intérieur et l’extérieur : prédominance du bois et du béton brut, lignes épurées, volumes généreux (hauteur libre de 3 mètres dans les bureaux) et sanitaires dans un esprit japonisant.
Un premier aperçu de la qualité de ces espaces de travail qui verront bientôt le jour !
STEEL HERE, exposition collective aux Grandes-Serres
STEEL HERE, exposition collective aux Grandes-Serres
Le 15 Septembre 2023
Du 15 au 23 Septembre, à l'occasion des Journées du Patrimoine, les Grandes-Serres de Pantin ont accueilli l'exposition collective ‘Steel here - L'acier est une matière vivante’, ainsi que deux performances artistiques.
Cette ancienne usine dédiée à l’étirage de tubes d’acier témoigne du riche passé industriel de la ville de Pantin. Depuis 2017, ses vastes halles de briques et d’acier se sont transformées en une toile d’expression artistique : Près de 90 artistes en résidences, tournages, concerts… Aujourd'hui, les Grandes-Serres sont devenues un terrain de rêve, de cinéma et d'infinités de possibles.
C’est ici que le collectif Diamètre 15 a émergé, empruntant son nom aux dimensions du tube métallique qui symbolisait l'activité manufacturière d’autrefois. Des artistes comme Inès Longevial, Mohamed Bourouissa et Jeanne Vicerial ont également laissé leur empreinte dans cet espace. L'oeuvre sonore in-situ de Nadine Schütz, qui capture les sons évocateurs de la fabrication des tubes d'acier, fait écho au passé industriel des Grandes-Serres, encore présent dans les oreilles des Pantinois.
Aujourd’hui à l’aube de la transformation du site, les artistes anciennement résidents aux Grandes-Serres sont revenus pour une dernière exposition collective.
Dernière ligne droite pour le chantier d'Ivrywood!
Le chantier de l'immeuble mixte à Ivry touche à sa fin! La maitrise d’œuvre COBE et le constructeur Bouygues bâtiment lle de France procèdent aux opérations préalables à la réception OPR.
L’immeuble, qui recevra un incubateur audiovisuel en rez-de-chaussée et 46 logements, est conçu par l’agence BFV ARCHITECTES et comporte une structure mixte bois-béton. Une première en France !
Les logements, du studio au T3, seront gérés à la manière d'un coliving par Faciliciti: Des périodes de locations courtes à moyennes (1 an maximum), des appartements totalement équipés, des espaces de convivialité, une laverie commune et une grande terrasse végétalisée partagée...
La livraison de l'opération est prévue pour la mi juillet.
Cette opération s'inscrit dans le projet de "Village Audiovisuel" mené par Studio Kremlin, propriétaires des studios atenants. Leurs hangars industriels seront bientôt reconfigurés pour accueillir quatre plateaux de tournage, une pépinière d'entreprises audiovisuelles et un food court.
Découvrez ci dessous les images des façades et du logement témoin.
Photos: Jean-Brice Viaud et Antonia Raoux
Prélivraisons des Sentes des Oseraies, à Romainville
Prélivraisons des Sentes des Oseraies, à Romainville
Le 30 Mars 2023
Les deux premières semaines d'Avril, les copropriétaires du projet de logements Les Sentes des Oseraies à Romainville ont pu découvrir les finitions de leur futur logement lors des prélivraisons.
Cette étape du projet permet aux acquéreurs de prendre connaissance de l'avançée des travaux et de préparer la livraison prochaine en relevant les éléments à terminer et en faisant le point avec nos équipes.
Cette résidence de 98 appartements et une maison individuelle s'organise autour de nouvelles voies douces et d'un îlot paysagé pensés comme de véritables espaces d'échanges entre résidents. Les appartements, du studio au 5 pièces duplex, bénéficient pour la plupart, d’espaces extérieurs, jardins et terrasses.
La livraison et remise des clefs aux propriétaires est prévue pour la mi Juin.
Réouverture de la Guinguette des Grandes-Serres by Justine Piluso
La Guinguette des Grandes-Serres réouvre tout l'été en collaboration avec la cheffe Justine Piluso, ancienne candidate de top chef.
De mai à septembre, la Guinguette proposera au public pantinois et grand parisien de venir dîner, boire un verre, se divertir et buller au bord du Canal de l’Ourcq.Justine proposera une carte gourmande et ensoleillée: Street-food aux influences méditerranéennes, douceurs sucrées pour tous les ages...
Cette collaboration offre un avant-goût de ce que seront demain les Grandes-Serres de Pantin à l’issue de ses travaux de réhabilitation.
1 rue du Cheval Blanc, 93 500 Pantin
Le mercredi et le Jeudi de 16h à 23h
Le Vendredi de 16h à 00h
Le Samedi de 13h à 00h
Le Dimanche de 13h à 20h
Première planche du Passage à Montreuil
Première planche du Passage à Montreuil
Le 14 Avril 2023
Les équipes du projet Le Passage à Montreuil se sont réunies pour célébrer la pose de la première planche. Cet événement marque l'avancée du gros oeuvre de ce premier projet en structure bois Alios.
La livraison de cet immeuble de bureaux de 10 000m2 conçu par Hardel et le Bihan architectes est prévue pour 2024. Son architecture se veut intemporelle, s'insérant élégamment dans le quartier en apportant une nouvelle porosité grace à sa venelle publique paysagère.
Un projet qui s'inscrit dans la restructuration du quartier du bas Montreuil engagée par la ville depuis quelques années.La Mairie de Montreuil, représentée par Monsieur l'adjoint au Maire Gaylord le Chequer et Daria Horsh, directrice de l'habitat et de l'urbanisme de la ville, l'entreprise Léon Grosse, les architectes Hardel et le Bihan, les propriétaires de l'immeuble Immovalor et l'équipe Alios ont pu planter une cheville symbolique dans une poutre estampillée.
Oriane Déchéry, artiste en résidence sur le chantier, a présenté pour la première fois son travail: "Home Affairs", une édition d'objets du quotidien réalisés avec les matériaux de récupération du chantier, une vidéo qui documente le travail des compagnons et des moulages de leurs mains confectionnés en béton. Monsieur l'adjoint au Maire Gaylord le Chequer s'est également prêté au jeu du moulage et est reparti avec une sculpture de sa main !
Les planchers bois commencent à apparaître sur le chantier du Passage
Les planchers bois de l'immeuble de bureaux Le Passage, entre la rue Cuvier et la rue de Lagny à Montreuil, sont en train d'être posés.
L'entreprise Léon Grosse assure les travaux de cet immeuble de 10 000m2 dessiné par l'agence d'architecture Hardel et le Bihan. La livraison est prévue pour 2024.
Découvrez ici les dernières images du chantier et du témoin de façade ainsi que celles de la Marketing Suite réalisée par nos équipes.
Photos du chantier et du témoin: Léon Grosse
Fin du gros oeuvre à Ivrywood
Fin du gros oeuvre à Ivrywood
Le 10 Décembre 2022
La fin du gros oeuvre du chantier d'Ivrywood a été célébré au début du mois de décembre. Les équipes d'Alios, Le constructeur Bouygues Construction et ses partenaires, les architectes et la maîtrise d'oeuvre Cobe étaient présents.
L’immeuble, qui recevra incubateur audiovisuel et logements, est conçu par l’agence BFV ARCHITECTES et comporte une structure mixte bois-béton. Une première en France !
La livraison est prévue pour le second semestre 2023.
Photos Jean-Brice Viaud
Inauguration du nouvel immeuble de logements ALIOS, avenue Mathurin Moreau, Paris 19
Inauguration du nouvel immeuble de logements ALIOS, avenue Mathurin Moreau, Paris 19
Le 23 Novembre 2022
Les équipes d'Alios, l'architecte Marin Pollosson, les partenaires du projet et la propriétaire se sont réunis pour célébrer l'inauguration de notre nouvel immeuble de logements livré, situé sur l'avenue Mathurin Moreau au pied des Buttes Chaumont.
François Dagnaud, Maire du 19ème arrondissement, son conseiller spécial Roger Madec ainsi que Geoffroy Hinterlang, chargé de mission Architecture et Urbanisme se sont également joints à l'événement.
L'inauguration s'est déroulée dans le duplex du dernier étage du bâtiment, dont les terrasses offrent des vues imprenables sur les toits et monuments parisiens.
Cet immeuble de 9 logements est la première opération parisienne d'Alios. Il se distingue par sa façade graphique en béton blanc (coulé sur place) , la générosité de ses volumes et la finesse de ses finitions. Deux des appartements ont été loués dès sa mise en location. Une opération qui fait la fierté des équipes !
découvrez ici l'interview de l'architecte marin pollosson
Photos: Jean Gavarry et Patrick Evesque
Visites cloisons à Romainville
Visites cloisons à Romainville
Le 13 Octobre 2022
Les deux premières semaines d’Octobre, les copropriétaires de la résidence Les Sentes des Oseraies à Romainville ont pu découvrir leurs logements pour la première fois lors des visites cloisons.
Ces visites permettent au client de découvrir son logement et sa résidence en cours de réalisation. À cette étape du chantier les murs et sols sont encore à l'état brut, sans revêtements ni équipements.
C'est aussi le moment privilégié pour venir accompagné de son cuisiniste/architecte d'intérieur et prendre les mesures afin de commencer à réaliser son projet d'aménagement intérieur.La visite se termine avec une visite de l'appartement témoin afin que le client puisse apprécier les finitions futures: peintures, revêtements de sols, menuiseries, appareillages électriques, équipements de salles de bain....
Prochaine étape: La livraison !
Quelques opportunités restent à saisir.
Un banquet musical à la tour Orion sous le signe du réemploi
Un banquet musical à la tour Orion sous le signe du réemploi
Le 22 Septembre 2022
L'équipe d'Alios a imaginé un banquet musical au sein de la tour Orion a Montreuil. Le temps de deux soirées, le public a pu partager un repas préparé par la jeune cheffe Mathilde Deniau et ponctué par les interventions musicales de deux jeunes talents de l'Académie Jaroussky: La soprano Adèle Lorenzi et la pianiste Xinhui Wang. Le tout mis en lumière par l'historien Grégoire Fauconnier.
La scénographie a été imaginée par Clara Fontibus avec l'aide des collectifs d'artistes en résidence à la tour: Diamètre 15 et Non Etoile.
Dans ce décor en béton brut ont été rassemblés mobilier et éléments de décoration récupérés sur les différents projets d'Alios: Briques et chutes de métal provenant des Grandes-Serres de Pantin, mobilier de l'immeuble de bureau récemment acquis rue de la Victoire, oeuvres prêtées par les artistes en résidence... Un événement à l'image de notre ambition: Créer à partir de l'existant et rassembler les publics autour de la culture et la restauration.
Acquisition du 98 rue de la Victoire
Acquisition du 98 rue de la Victoire
Le 06 Septembre 2022
Nous sommes heureux d'annoncer l'acquisition du 98 rue de la Victoire avec notre partenaire Osae: Un immeuble de bureaux d’environ 3 000 m² situé en plein coeur du QCA parisien.
Composé d’un hôtel particulier en pierre de taille à la façade Art Déco côté rue et d’une extension plus récente en coeur d’îlot, l'immeuble sera intégralement réhabilité par l’agence d’architecture RDAI afin de proposer aux futurs utilisateurs un immeuble tertiaire de dernière génération. Un jardin intérieur et des terrasses accessibles végétalisées viendront compléter ce projet.
Dans cette transaction, l’acquéreur était conseillé par l’étude Monassier & Associés (Me Guillaume Palais), le cabinet Lacourte Raquin Tatar pour le financement, et le cabinet LPA-CGR Avocats pour les aspects fiscaux tandis que le vendeur était assisté par l’étude Notaires Montmartre (Me Thomas Le Bourg).
Le financement de l’opération a été assuré par Crédit Agricole CIB, conseillé par l’étude Wargny Katz et le cabinet Depardieu Brocas Maffei.
Gigot Bitume à Romainville
Gigot Bitume à Romainville
Le 01 Juillet 2022
Sur le chantier de la résidence Les Sentes des Oseraies à Romainville a eu lieu le traditionnel Gigot Bitume. Cet événement auquel assistent tous les corps de métiers d'un chantier permet de célébrer la fin du gros oeuvre et la passation à l'entreprise d'étanchéité.
La société EMBAT a offert le repas: Un gigot plongé dans un bain de bîtume en fusion et découpé ensuite par les chefs de chantier. L'équipe d'Alios au complet et les entreprises CRC, SP 95, DSA, ESPAXIA, Burobox, LS Conseil et Dadjo Services étaient présentes.
Découvrez les premières images du projet: Les toitures et fenêtres ont été posées sur tous les bâtiments, les façades et visites cloisons commencent tout juste.
Un grand merci à EMBAT pour cet événement convivial !
Concert flottant des jeunes talents de l'académie Jaroussky
Concert flottant des jeunes talents de l'académie Jaroussky
Le 16 Juin 2022
Pour la troisième année consécutive, les jeunes talents de l'Académie Jaroussky ont performé à bord d'une péniche pour le public installé sur les rives du canal de l'Ourcq.
Un événement mené avec le Tourisme 93 et imaginé durant les restrictions dues à la crise sanitaire.
Après un départ du bassin de Stalingrad, les musiciens ont interprété un programme varié, de Dvořák à Ravel, jusqu'à la guinguette des Grandes-Serres. Philippe Jaroussky s'est exceptionnellement joint aux musiciens pour une émouvante interprétation de "Pur ti miro" de Monteverdi avec la chanteuse Adèle Lorenzi-Fava.Musiciens:
Soprano : Adèle Lorenzi-Favart
Baryton : Sergio Villegas-Galvain
Piano : Gaspar Thomas
Violon : Elie Hackel
Violoncelle : Frauke Suys
photos: Cyrille de la Motte Rouge
Atelier de copropriété pour les acquéreurs de Romainville
Atelier de copropriété pour les acquéreurs de Romainville
Le 14 Juin 2022
Le premier atelier de réflexion autour de la copropriété, animé par Faciliciti, a eu lieu à la guinguette Alma Verde à Montreuil ! Les 40 futurs habitants des Sentes des Oseraies à Romainville y ont participé. Cet événement convivial a permis à chaque acquéreur de rencontrer ses futurs voisins, d'échanger avec leurs facilitateurs et leur équipe dédiée, et de réfléchir à leurs besoins concernant les services et projets qui pourraient être mis en place dans leur future résidence.
Ces ateliers permettent de renforcer la dimension humaine des copropriétés et de co-construire des lieux de vie à l'image de ses habitants. Des ambitions qu'Alios partage avec Faciliciti.
Après une introduction d’Olivier Raoux, l’association l'Écluse a présenté aux copropriétaires le nouveau projet de fresque murale sur l'une des façades du projet et proposé une visite guidée le long du canal de l’Ourcq pour découvrir le Street Art le 25 juin prochain.
Un projet qui s'inscrit dans la volonté d'Alios de tisser des liens entre le monde de l'art et de la culture et les projets immobiliers.
Vente de l'immeuble Le Passage à Montreuil
Vente de l'immeuble Le Passage à Montreuil
Le 10 Mars 2022
Alios vend en état futur d'achèvement l’immeuble de bureaux « Le Passage » situé rue Cuvier à Montreuil (quartier d’affaires Terra Nova, Bas Montreuil) à Immovalor Gestion. Le futur immeuble de bureaux, accueillant des locaux d’artisanat en RDC, développera environ 10.000 m2 et 70 places de stationnement.
L’opération est réalisée sur un terrain acquis fin 2017 par Weinberg Real Estate Partner # 2, accompagné par OSAE Partners et Alios. Après obtention du permis de construire, Alios a racheté le terrain et cédé concomitamment le projet en VEFA. La livraison est prévue pour le second semestre 2024 et les travaux ont été confiés à Léon Grosse en tant qu’entreprise générale.
L’immeuble, dessiné par l’agence d’architecte Hardel et Le Bihan et doté d’une structure bois, délivrera une haute performance environnementale (BREEAM Excellent, HQE Excellent et label E2C1). Il bénéficiera de plus de 1 500 m2 d’espaces extérieurs paysagés et d’une installation de géothermie.
La transaction a été réalisée par l'intermédiaire de Stratégies and Corp, dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP P Real Estate. Dans cette opération, l’acquéreur était conseillé par l’étude Thibierge (Me Pauline Rossi) tandis que le vendeur était accompagné par l'étude Casagrande & Labrousse (Me Jean Alain Casagrande) et le cabinet BG2V.
Des nouvelles du chantier de Romainville
Des nouvelles du chantier de Romainville
Le 09 Décembre 2021
Ces deux dernières semaines, les copropriétaires du projet de logements Les Sentes des Oseraies à Romainville ont pu découvrir dans un tout nouvel espace les diverses prestations proposées sur le projet et les références de réhabilitation réalisées par Alios.
Installé au 11ème étage de notre nouveau projet: la tour Orion à Montreuil, ce showroom se présente comme un appartement chaleureux mettant en avant les différents revêtements et équipements: parquets stratifiés et sols souples, carrelages, rangements... Le tout avec une vue imprenable sur les toits de Montreuil!
Dans le même temps, le chantier du projet avance bien. Deux bâtiments collectifs et une maison individuelle ont déjà émergés. Découvrez les premières images ci-dessous :
LE DRIVE, dernière exposition aux Grandes-Serres avant travaux
Le Jeudi 10 Mars a eu lieu le vernissage de l'exposition "Le Drive" aux Grandes-Serres de Pantin.
Près de 400 visiteurs sont venus déambuler dans la grande Halle pour découvrir les oeuvres de 10 artistes, dont 7 artistes du collectif Diamètre 15, installé aux Grandes-Serres depuis 2017.Cet événement marque la fin de l'occupation temporaire avant les travaux de réhabilitation qui débuterons prochainement. Les quelques 30 artistes qui occupaient les lieux déménagent peu à peu dans les plateaux de la tour Orion, un autre projet d'Alios Développement.
Photos de Jean-Brice Viaud,
Oeuvres de Alexis Blanc - Bérénice Lefebvre - Louise Mutrel - Lea de Cacqueray - Victor Cord'homme - Eyal Haddad - Lenny Rébéré - Lea Rivera Hadjes - Tanguy Roussel - Romain Zacchi
Séminaire au domaine de la Bouche du Roi
Séminaire au domaine de la Bouche du Roi
Le 07 Octobre 2021
Cet automne, toute l'équipe d'Alios s'est retrouvée au domaine de la bouche du roi, dans les Yvelines, pour un séminaire auprès de notre partenaire: La Winerie Parisienne.
Depuis 4 ans, Adrien Pélissié, Julien Bengué et Julien Brustis font revivre le terroir francilien en exploitent des parcelles de vignes dans la Plaine de Versailles. L'équipe s’inspire du savoir-faire des grands vignerons, qu’elle a côtoyé dans le bordelais ou en Corse, pour créer un vin de terroir remarquable dans les Yvelines et mettre en place des pratiques respectueuses de l’environnement.
Après une visite du domaine et une dégustation dans les vignes, l'équipe d'Alios a pu réaliser sa propre cuvée lors d'un atelier d’assemblage.
Crédits photos: Eva Roche
Le Buldozer à la Marguerite, un film de Victor Cordhomme
Le Buldozer à la Marguerite, un film de Victor Cordhomme
Le 01 Septembre 2021
Acquisition de la tour Orion à Montreuil
Acquisition de la tour Orion à Montreuil
Le 26 Juillet 2021
Une nouvelle aventure commence !
Ginkgo Advisor et ALIOS Développement se sont portés acquéreurs auprès de Gecina de la tour Orion, située au pied du métro de la Croix de Chavaux, à Montreuil.
Ginkgo Advisor s’est associé au développeur immobilier ALIOS Développement pour entreprendre la transformation de cet immeuble datant des années 1980. La conception du projet a été confiée à l’agence d’architecture MOATTI-RIVIERE
Cette réhabilitation s’inscrit dans la transformation du quartier de la Croix de Chavaux initiée par la ville de Montreuil depuis 2015.
Le projet de la tour Orion sera mixte, ouvert sur la ville et ancré dans son territoire. L’immeuble rassemblera ainsi sur 13 000 m² de bureaux, de coliving, d’hôtellerie et de commerces.
Pour cette opération, Ginkgo Advisor et ALIOS se sont associés aux conseils Belleville Hospitality Partners, Savills , Ge-Co, à l’étude notariale Panhard & Associés et aux cabinets d’avocats ARCHERS AVOCATS et CMS Francis Lefebvre Avocats.
Livraison du Domaine Plaisance à Argenteuil
Livraison du Domaine Plaisance à Argenteuil
Le 01 Juin 2021
Notre projet de 125 logements collectifs et 8 maisons individuelles à Argenteuil été livré !
Cette opération a été conçue par BFV ARCHITECTES et marque le démarrage de notre activité logement. La résidence se distingue par son esprit village, ses façades en parement briques claires et ses vastes espaces végétalisés.
Photos : Côme Bocabeille
Boîte à tubes #1, la mémoire sonore des Usines Pouchard par Nadine Schütz
L'artiste Plasticienne Nadine Schütz a imaginé une oeuvre sur la mémoire sonore industrielle du site des Grandes-Serres à pantin, anciennement site de l'Usine Pouchard, spécialisée dans l'étirage de tubes en acier. Découvrez ici ce travail sensible et délicat:
Livraison du Campus Eiffel à Orsay
Livraison du Campus Eiffel à Orsay
Le 15 Décembre 2020
Un immeuble de 13 000m2 de bureaux vient d'être livré dans la ZAC de Corbeville, sur le plateau de Saclay. Projet phare du Grand Paris, le pôle scientifique et technologique de Paris-Saclay est un moteur pour le renouveau de l’industrie française et européenne. Cet ambitieux projet s'inspire du succès de la Silicon Valley.
Dessiné par le cabinet Mayla Architecture et propriété de la Société de la tour Eiffel, le bâtiment accueillera le siège de la Communauté Paris-Saclay et le centre de recherche dédié à l’Intelligence Artificielle d'IBM.
Le Campus est formé par deux immeubles de bureaux qui délimitent une parcelle triangulaire, au centre de laquelle prend place un coeur paysagé où se développent les lieux de service, dont un vaste espace de restauration en rez-de-chaussée.
L'ensemble immobilier a été pensé pour être adapté aux besoins des locataires, modulable dans le temps, écologiquement responsable et offrant un environnement paysager abondant et harmonieux. Inscrit dans une démarche environnementale, le projet vise une certification HQE Excellent.
Portrait d'Anna Ternon, Artiste du collectif Diamètre 15
Découvrez le travail d'Anna Ternon, artiste plasticienne membre du collectif Diamètre 15 installé dans les Grandes Serres de Pantin.
Diplomée des Arts décoratifs, Anna développe son travail à travers la sculpture, la performance, l'écriture... pour questionner les liens entre construction de la mémoire et géomorphologie du paysage.
Photo ©Caroline Drieu
Les terrasses du Passage à Montreuil
Près de 900 m2 de terrasses végétalisées ont été prévues sur les toitures de l'immeuble de bureaux "Le Passage" à Montreuil. Organisées sur deux étages et accessibles depuis les bureaux, ces espaces ouverts sur le ciel permettent de se retrouver et échanger en fin de journée, mais aussi de prolonger l’espace de travail sur l’extérieur.
Une connexion internet optimale, des assises confortables et des espaces intimes séparés par des jardinières permettent de travailler sereinement ou d'organiser des réunions en plein air.Plus que jamais, la nature en entreprise s'impose comme essentielle au bien être des actifs. Terrain fertile de rencontre et de respiration, elle participe à l'éclosion d'idées nouvelles. Selon une étude réalisée par l'Ifop, 80% des idées innovantes naissent d'échanges impersonels et non derrière un ordinateur.
La terrasse du 5ème étage, offrant une vue panoramique sur les toitures, accueillera une caféteria, des jardinières et des circulations en bois et gazon. La mise en lumière créée par BOA apportera une athmosphère intime de guinguette pour les soirées.
Pouchard, la saga du tube à Pantin
Un important ouvrage sur l'histoire de l'Usine Pouchard vient d'être publié sous l'initiative et la direction de Patrick le Guillou.
Au travers de photos d'archives et d'une documentation précise nous nous plongeons dans l’histoire de cette entreprise pantinoise de la métallurgie, activité aujourd’hui disparue du territoire, mais qui l’a profondément marqué au cours des XIXe et XXe siècles.
L’histoire des établissements Pouchard à Pantin commence rue Jules-Auffret en 1927. À l’étroit dans ses locaux historiques, l’usine s’installe en 1950 rue du Cheval-Blanc entre les voies de chemin de fer et le canal. Sa maîtrise de l’évolution technique de l’étirage de tubes et du traitement de surface permet une réponse sur mesure aux demandes des fabricants d’automobiles, de chaudières et de matériels ferroviaires. En 2017, l’entreprise déménage à Mitry-Mory. Le site est alors repris par Alios pour créer l’ensemble immobilier, les Grandes-Serres.
Le site et sa monumentale halle de briques rouges inspirent aujourd'hui de nombreux artistes qui y ont installé leurs ateliers et des réalisateurs qui louent régulièrement le lieu pour des tournages. En attendant le début des travaux (Vers la rentrée 2021) la halle est transformée en grand terrain d'expérimentation et de création.
Découvrez le film d'Ivrywood
Depuis 2009, la ZAC Ivry Confluences a entrepris de requalifier le quartier d’Ivry Port avec notamment pour but de réinventer sa relation avec le fleuve sans toutefois renier ses racines populaires et industrielles. C’est dans le cadre de cette mutation que le projet de village audiovisuel - Ivrywood - s’implante à l’angle des rues Lénine et Jean-Jacques Rousseau.
En partenariat avec la SADEV 94 et la ville d’Ivry-sur-Seine, Studio Kremlin et Alios Développement se sont associés pour développer un village audiovisuel, qui regroupera quatre plateaux de tournage, une pépinière d'entreprises audiovisuelles, un incubateur audiovisuel, un espace pouvant accueillir des évènements culturels, une offre d’hébergements et un food-court composé de plusieurs restaurants qui privilégiera des circuits courts (un potager installé sur le toit permettra d’alimenter les cuisines de produits frais cultivés en permaculture).
Ivrywood - Village audiovisuel from Studio Kremlin on Vimeo.
Visites cloison du Domaine Plaisance à Argenteuil
Visites cloison du Domaine Plaisance à Argenteuil
Le 08 Octobre 2020
En cette première semaine d’Octobre, les acquéreurs du domaine Plaisance à Argenteuil ont pu faire la première visite cloisons de leurs futures résidences.
Cet ensemble résidentiel de 133 logements (imaginé par BFV Architectes) annonce le démarrage de l’activité logements d’Alios. Conçu dans un véritable esprit village, les maisons individuelles et les immeubles de faible hauteur en briques claires s’organisent autour d’espaces arborés.
Le choix a été fait de proposer des prix hautement attractifs tout en assurant une offre de services sur mesure : les acquéreurs sont intégrés dès le commencement des travaux dans le choix des sols, des carrelages et de l’aménagement de leurs biens.
Monsieur et Madame D. ont fait l’acquisition d’un bel appartement sous comble:
« Nous sommes sur notre 3ème acquisition d’investissement locatif. Le Domaine Plaisance nous est apparu comme un investissement de qualité avec une dimension sociale. Ces logements sont mis à dispositions au public à des prix très attractifs, tout le monde finit par y trouver son compte ! À la fois les investisseurs et les locataires qui disposent d’un appartement de très belle facture, spacieux tout en étant proche des grandes artères.
L’environnement paysagé a été un plus : nous avons été très attentifs à ce point lors de l’achat. On sait qu’aujourd’hui, dans l’ère post covid, il y a une aspiration à pouvoir respirer, vivre bien, dans un environnement vert qui répond à toutes les normes écologiques. »
Portrait de Victor Cordhomme, Artiste du collectif Diamètre 15
Victor Cordhomme travaille aux Grandes Serres au sein du collectif Diamètre 15 depuis le début du projet.
Dans une partie de la halle, il a installé sa "Cord'hommerie", une fabrique à trésors dans laquelle il crée ses mobiles aériens, forgés avec soin et ses grandes toiles colorées. Victor nous invite à voyager dans son univers ludique et malicieux.
DECOUVRIR LE TRAVAIL DE VICTOR
Photo ©Maurine Tric
L'usage du bois, par Hardel et le Bihan
L'architecture du "Passage" à Montreuil, imaginée Hardel et le Bihan se distingue par l'omniprésence du bois, qui souligne l’enveloppe claire et simple du bâtiment. Un matériau comme un fil conducteur dans les divers projets des architectes:
“ En termes de matériaux, nous avons volontairement opté pour une palette restreinte et cohérente, des matériaux bruts de grande qualité à l’extérieur, à l’intérieur, du sol au plafond. La structure est mixte béton et bois ; les épines et traverses de la façade en aluminium pour la finesse ; le bois toujours présent, fil conducteur chaleureux au sein de la combinaison verre-aluminium-béton.
Dans la hauteur, la trame fine de l’enveloppe se prolonge en garde-corps vitré sans lisse haute pour exprimer un couronnement évanescent, in-fine, accueillant la vie sur les toits, les échappées visuelles vers le grand paysage et la vie à l’air libre.
Le choix du bois permet de limiter l’impact carbone de ce bâtiment vertueux et frugal, dans ses modes constructifs comme dans ses futures consommations énergétiques.”
Hardel et le Bihan
©Assaf Shoshan
NOS PARTENAIRES
Simplicité et cohérence, rencontre avec l'architecte Marin Polosson
Le chantier de la résidence « La Liseuse », Avenue Mathurin Moreau dans le 19ème vient de débuter. Nous en avons profité pour réaliser un entretien avec Marin Polosson, architecte du projet.
Cet ensemble de 8 logements haut de gamme, du T1 au Duplex se situe dans un quartier en plein développement, à deux pas des buttes Chaumont et du canal Saint Martin. Le projet se distingue par des prestations haut de gammes, des hauteurs sous plafonds et des volumes généreux ainsi qu’un apport de lumière exceptionnel grâce aux façades vitrées et à l’éclairage naturel présent dans toutes les pièces, cuisines et salles de bains comprises.
Petite histoire de l’agence
Après 10 ans passés en tant qu’architecte pour l’armée de terre, Marin Polosson intègre l’agence IMH d’India Madhavi et découvre l’univers de la décoration et des intérieurs hauts de gamme.
« Une belle expérience avec un grand soin apporté à la qualité des matériaux, une directrice brillante qui m’a permis d’acquérir de nouvelles compétences. Au sortir des études d’architecture, on pense être capables de faire de l’architecture et de l’architecture d’intérieur. En réalité, ce n’est pas si évident : L’architecture d’intérieur et l’univers du haut de gamme sont des domaines à part »
Il officie ensuite pendant 9 ans chez « Bouchaud Architectes » en tant que chef de projet et travaille notamment sur le transfert de la Deutsche Bank à Paris; une opération de 6000 m2, 400 actifs, une salle des marchés… De ce parcours varié et atypique, Marin Polosson conserve un goût pour le détail, la qualité des matériaux, une double culture de l’architecture et de l’architecture d’intérieur, ainsi qu’une expertise dans la rénovation d’immeubles tertiaires.
En 2009, l’agence P&LS débute son activité avec une opération rue Lepic Initiée par Alios, et dont le propriétaire est Osae Partners (Partenaires d’Alios sur le projet des Grandes-Serres). Il s’agit d’un bâtiment à destination commerciale qui vient d’être livré.
L’opération Mathurin Moreau
Le projet de résidence se situe sur une parcelle de 214m2, anciennement occupée par une petite maison sur une parcelle en dent creuse entre deux immeubles importants, un immeuble Haussmannien sur la gauche et un immeuble des années 70 sur la droite.
«Pour cette opération, l’enjeu architectural était de s’intégrer à l’environnement urbain : Il a fallu trouver un tissage entre ces deux constructions très différentes tout en s’inscrivant dans un arrondissement parisien. Nous voulions également éviter de faire du « façadisme ». C’est un parti pris important de l’agence : Être conscients du lien qui doit exister entre l’enveloppe et son intérieur. On essaie de penser les deux en même temps. Cela demande d’être attentifs à toutes les échelles: L’échelle de la rue dans un premier temps, puis l’échelle de l’appartement, jusque dans les détails... On passe en fait d’une échelle urbaine à une échelle domestique.»
Pour la façade, l’agence a donc imaginé un jeu de plis en béton qui permet de créer un relief, des jeux d’ombres et de lumières et d’apporter une certaine vibration à l’ensemble. Le choix a été fait d’utiliser un béton coulé directement sur place, jouant sur l’aspect massif et sculptural. Le travail des fenêtres a également été primordial.
« Il y a beaucoup de générosité dans l’approche de ce projet. Ce travail sur les menuiseries finit de ciseler la façade en apportant de grandes ouvertures avec un module qui est une sorte de fausse répétition. On casse une forme de rigidité en apportant un petit jeu dans la trame de la façade. Cela permet d’éviter la monotonie tout en restant très tramé. »
Concernant la répartition des fonctions du logement, les espaces de nuit ont naturellement été placés au calme côté cour, et les espaces de jour côté rue, plus ensoleillé.
« Nous avons pris le parti de mettre les cuisines également côté rue pour créer un espace très qualitatif avec les mêmes fenêtres que dans le salon. On sait que la cuisine est un lieu de vie important dans la vie de famille. Il nous paraissait intéressant de les intégrer à la pièce à vivre »
« L’approche globale est finalement assez simple. À l’agence on apprécie le fameux slogan « Less is more » . On aime avoir une règle du jeu de composition qui n’est par artificielle et ancre dans le projet. La réponse architecturale aux enjeux posés est plus moderne que contemporaine préférant le tissage fin entre deux édifices voisins hétérogènes plutôt que le geste architectural ostentatoire Il y a une structure et une vraie simplicité à la fois. C’est important d’allier la modestie dans l’acte de construire à Paris associé à beaucoup de rigueur dans le système de construction. »
Et après?
« Nos futurs projets sont principalement des opérations de rénovation, notamment celle du Passage Jouffroy, toujours avec Osae Partners. Nous travaillons aussi beaucoup avec Hermès sur tout ce qui est back office. (Bureaux, zones techniques…) Une petite partie de notre activité est liée à certaines opérations de rénovation du patrimoine Versaillais, avec 3 opérations d’une grande valeur patrimoniale. Cela nous permet d’avoir une activité très variée : De la valorisation du patrimoine à l’architecture d’intérieur, en passant par la construction contemporaine. »
En parallèle de l’architecture, Marin Polosson a aussi une activité de design de produit.
« C’est comme une petite architecture. Il y a quelque chose de très satisfaisant et immédiat car tu as affaire à seulement 1 ou 2 artisans, avec une durée de projet de la première esquisse à la sortie du projet qui est extrêmement réduite à côté d’un gros projet immobilier qui peut prendre 3 ans. C’est d’ailleurs une des problématiques principales du métier d’architecte : Faire des projets qui durent dans le temps, qui ne se périment pas. Mathurin Moreau, par sa simplicité est assez intemporel. »
Reconstruire la ville sur la ville, portrait de notre partenaire Ginkgo
Ginkgo Advisor est notre partenaire sur le projet de logements des Sentes des Oseraies à Romainville. Jean-Marc Sanchez, responsable de la communication et Nicolas Menu, directeur de l'investissement nous parlent de leur métier et leur vision de l'immobilier.
ALIOS: Pouvez vous nous présenter Ginkgo et sa création ?
Nicolas Menu: Gingko a été initié en 2010 par Bruno Farber. Tout est parti d'un constat: La ville est parsemée de nombreuses friches industrielles et terrains pollués alors qu'il y a une tension; celle de trouver des terrains, qui sont souvent de plus en plus chers. Dans un même temps, on souhaite éviter l'étalement urbain, on veut construire de manière plus durable... Malgré tout, ces friches sont toujours là, en coeur de ville. Les villes n'ont pas les capacités financières et techniques pour les réinvestir et les promoteurs n'ont pas les moyens d'acheter sans les conditions suspensives de permis, de modification de PLU, de dépollution...
L'idée de Gingko était de répondre à cette problématique: Trouver un moyen d'investir ces terrains qui n'attendent qu'à être développés, à devenir de nouveaux quartiers. Il a donc fallu créer un opérateur privé qui avait la capacité financière et technique pour acheter sans ces conditions de dépollution et internaliser ce savoir faire. Ginkgo a donc réuni des personnalités de l'immobilier et des experts en dépollution, Bruno Farber s'est associé à Pascal Roudier et Guillaume Ribet.
ALIOS: D'où vient cette capacité financière ?
NM: La capacité financière provient d'investisseurs comme Rothschild, la Caisse des Dépôts où la Banque Européenne d'investissement. Cela nous permet d'avoir des fonds propres, de ne pas être dépendants de banques ou de financements "projets par projets" et d'être en capacité d'acheter ces terrains.
Chaque fond a une durée de 10 ans. Nous arrivons à la fin du fond 1 et sommes bien avancés sur le fond 2. Aujourd'hui, nous avons seize projets en court: Historiquement, les projets étaient concentrés en France et en Belgique mais nous nous intéressons aujourd'hui à d'autres pays européens: L'Espagne par exemple, avec un grand projet à Malaga avec l'agence Leclercq Associés. À l'avenir, nous regardons aussi vers l'Italie, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Hollande... car les problématiques de friches existent sur tout le continent, et que ce genre de fonds n'existe pas encore!Jean-Marc Sanchez: À notre petite échelle, nous avons tous l'impression de servir à quelque chose. Notre travail permet de ne pas construire sur des terrains vierges, d'éviter l'étalement urbain. Nous travaillons bien entendu en concertation avec les villes, selon leurs besoins. Il y a tout d'abord un travail de recherche de ces sites, de se faire connaître par les municipalités, puis vient la partie technique: la démolition, le désamiantage, le tri des matériaux... Pour ensuite commencer le travail de la construction.
Marseille (13) - Legre Mante: Réhabilitation d'un patrimoine industriel historique
ALIOS: Comment travaillez-vous avec les promoteurs immobiliers ?
NM: Nous regroupons les compétences de dépollueur, d'architecte, d'ingénieur... Mais nous ne sommes pas promoteurs. Nous nous associons donc sur chaque projet à des partenaires locaux, à des personnes qui connaissent bien le territoire. C'est le cas d'Alios qui est très implanté dans le territoire du Nord-Est parisien. Alios a également une approche de la programmation, de l'environnement et de la vie associative et culturelle que nous trouvons complémentaire avec notre vision de l'immobilier. Nous n'avons pas vocation à internaliser ce savoir-faire donc nous nous associons systématiquement à des promoteurs ou des AMO indépendantes. Nous restons leur partenaire financier. Nous sommes très présents sur les phases amonts et nous laissons ensuite la partie de la construction et du développement immobilier.
ALIOS: Les questions environnementales, l'impact du covid sur nos modes de vie et de travail... quelle vision avez-vous du futur de l'immobilier ?
NM: Aujourd'hui nous essayons de nous développer sur toute la chaîne de valeur de l'impact et pas seulement la dépollution. En plus de la construction durable, nous voulons que nos projets fassent sens, aient un réel impact sur les quartier. C'est pour cela qu'on évoque aussi le coté sociétal.
Nous sommes convaincus qu'avec la crise du Covid 19 nous allons occuper les espaces différemment. L'immobilier va évoluer, les espaces de vie et de travail aussi. On parle beaucoup de "Co": "Coworking", "Coliving"... Tout cela évolue extrêmement vite et nous sommes dans un domaine ou il y a beaucoup d'inertie. À l'échelle de la rapidité de l'évolution sociétale que nous vivons, cette inertie est énorme. Il va falloir que nous nous adaptions. D'autres typologies d'immeubles vétustes vont apparaître, des immeubles de bureaux par exemple... On essaie d'être à l'écoute de ce qu'il se passe, d'être flexibles.JMS: Notre métier va également évoluer avec les innovations technologiques qui vont permettre de nouvelles approches de la dépollution. Dans l'architecture également, de nouveaux matériaux, de nouvelles façons de voir les logements apparaissent. L'agence François Leclercq, avec laquelle nous travaillons, développe une grande réflexion autour de la taille des logements. C'est très intéressant pour nous de nous entourer de personnes qui suivent avec agilité cette évolution de vie.
ALIOS: Comment décririez vous votre équipe et votre mode de travail ?
NM: Lorsque je suis arrivé chez Ginkgo et que j'ai rencontré les associés, ils m'ont tous raconté qu'ils avaient travaillé dans de grandes maisons. Bruno avait beaucoup travaillé dans des banques d'affaires, puis chez Rothschild, Pascal Roudier chez Suez... Pour le fond Ginkgo, ils ont voulu éviter de tomber dans les carcans de la grosse société hiérarchisée, le fonctionnement en Silo. Nous essayons plutôt d'avoir une équipe pluridisciplinaire, avec des parcours très variés et complémentaires. L'horizontalité et la flexibilité sont clefs.
JMS: Nous souhaitons garder cette petite équipe même si le fond est amené à se développer. Nous préférons nous investir dans des projets et avec des partenaires en lesquels on croit, plutôt que de nous éparpiller.
WeLink, Quartier de Gerland à Lyon. Leclercq Associés, Ginkgo Advisor
ALIOS: Pouvez-vous nous présenter un de vos projets?
NM: Nous sommes en train de terminer un projet de 4,5 ha dans le quartier de Gerland à Lyon. Ce projet est assez représentatif de ce que nous entreprenons.
Nous avons acheté en 2012 une ancienne usine de Machines à laver dans ce quartier industriel peu connu des Lyonnais. Aujourd'hui nous avons pu modifier le PLU, permettre la construction d'un nouveau quartier avec 650 logements, une crèche, Deux immeubles de bureaux, deux nouveaux parcs publics, quatre nouvelles rues, un groupe scolaire... Ce projet accueille également un concept intéressant de logistique urbaine du grossiste alimentaire Métro Cash. Ils ont développé une ferme de plus de 5000m2 sur le toit de l'immeuble, ils revendent ensuite les produits directement dans l'immeuble puis livrent les restaurateurs lyonnais dans des camionnettes qui leurs sont propres. Ce concept s'inscrit dans le projet de la ville de Lyon comme "ville de la gastronomie".
ALIOS: Pourquoi le nom Ginkgo ?
NM: Le Ginkgo est l'un des seuls arbres qui a résisté à la bombe Hiroshima. C'est un peu l'image du dernier maillon pour retransformer quand tout a été détruit.
Studio Kremlin, temple de l'audiovisuel à Ivry-sur-Seine
Un plateau de tournage de 2 000 m2 dans une ancienne fabrique de vis, des loges pour les comédiens, un atelier déco et une pépinière d'entreprises : Le Studio Kremlin oeuvre depuis sept ans déjà, dans le quartier du Port à Ivry-sur-Seine. Découverte de ce temple du cinéma avec les associés Eric Ducher, Gautier et Emmanuel About :
ALIOS - Pouvez nous raconter l’histoire du studio Kremlin ?
Gautier About: En 2002, nous commençons notre activité en investissant une friche industrielle en instance de démolition au Kremlin-Bicêtre. Nous nous installons ensuite dans un ancien court de tennis couvert à Ivry-sur-Seine en 2006. Avant d’être détruit, l’endroit accueillera 286 tournages.
En 2013, toujours à Ivry-sur-Seine, nous nous installons dans une fabrique de vis désaffectée et devenue brocante géante. L’objectif : en faire un studio de tournage, cette fois de façon pérenne.
Le bâtiment subit un lifting intégral. L’empreinte industrielle du site est préservée: Le pont roulant toujours mobile sert à cloisonner le plateau de tournage, les poutres métalliques et les engrenages sont toujours présents.
Après deux ans de travaux, nous inaugurons le nouveau Studio Kremlin en grande pompe. Le milieu de l’audiovisuel s’attache vite au lieu. Les gens en parlent, viennent tourner, en reparlent, reviennent… Le studio accueille aussi un hôtel d’entreprises: Les bureaux de dix jeunes sociétés audiovisuelles, spécialisées dans la production, la 3D ou la communication cohabitent dans les lieux.Fort de ce succès grandissant, nous faisont l’acquisition en 2018 d’une parcelle mitoyenne de 2 000 m2, avec pour idée de créer un village audiovisuel...
ALIOS - Qu’est ce qui vous distingue des autres studios de cinéma?
G.A.: L’architecture et la localisation du site le rendent particulièrement attractif, tant pour les tournages que pour des manifestations du type défilés de mode, séminaires et autres évènements d’entreprises.
Notre chance est venue de notre originalité fondamentale : nous exploitons deux décors naturels typés et équipés plutôt que des plateaux neutres destinés à accueillir des décors construits. Avec le temps, cette particularité nous a aidé à nous singulariser et à structurer notre offre.
Les programmes filmés au Studio Kremlin sont réalisés par une clientèle majoritairement jeune (25-35 ans): Une génération habituée à filmer vite et beaucoup, avec des moyens limités, techniquement décomplexée et plus sensible aux critères de commodité et de prix qu’au confort ostentatoire. C’est d’ailleurs cette même génération qui occupe majoritairement les bureaux de la pépinière. L’atmosphère de création qui règne chez nous est la résultante directe de cette sociologie, conférant à l’endroit une réputation de studio « alternatif » que nous assumons volontiers.
ALIOS - Comment est ce que le choix de la ville d’Ivry influe sur votre activité ?
G.A.: Les grands plateaux de tournage autour de Paris sont situés à l’écart des centres-ville, dans des zones d’activité loin des commodités et souvent mal desservis par les transports en commun. Studio Kremlin, lui, est implanté en plein cœur de la ville d'Ivry-sur-Seine, à deux pas du périphérique, dans un quartier animé et très bien desservi.
Cette localisation permet à la pépinière d’entreprises que nous abritons de ne jamais désemplir et représente un élément d’attractivité certain pour les équipes qui viennent tourner — sans même parler du monde de l’évènementiel, notre prochain axe de développement.
ALIOS - Comment faites vous face à la crise du Covid et comment imaginez vous le futur des métiers du cinéma ?
G.A.: Nous avons bénéficié d’une reprise d’activité immédiate et dense dès la fin du premier confinement et le deuxième confinement n’a eu que peu d'impact sur notre activité. Nous bénéficions aujourd’hui d’une bonne réputation dans l’industrie audiovisuelle francilienne et d’une clientèle de plus en plus fidèle. Il serait bien hasardeux de prétendre savoir quel sera le futur des métiers du cinéma au regard de la crise actuelle. Nous espérons simplement que l’impact ne sera pas trop important et que la façon de consommer de la fiction ne se réduisent pas à des plateformes de VOD et au chacun chez soi.
Gautier About et Eric Ducher à l'entrée du studio
ALIOS - Quels sont vos projets à venir ?
G.A.: En juillet 2018, nous avons signé une promesse de vente portant sur une parcelle de 2 000 m2 mitoyenne du studio, avec pour idée de créer un village audiovisuel recouvrant l’ensemble du site. Ce projet vise à regrouper autour de nos plateaux une pépinière, un incubateur, une unité de post-production et un food-court.
À travers ce village, nous avons pour ambition de faire du Studio Kremlin un lieu de rencontres et d’échanges. Pour les professionnels bien sûr, mais aussi pour le grand public d’Ivry ou d’ailleurs. C’est la raison pour laquelle nous équiperons nos plateaux afin qu’ils puissent accueillir des évènements d’entreprise ou des manifestations culturelles, théâtre, concerts ou expositions.
En 2023, notre village accueillera chaque jour plus de deux cents professionnels regroupés autour d’une même passion, un bassin d’emplois hautement qualifiés contribuant au dynamisme économique de notre ville, dans un quartier — Ivry-Port — en pleine mutation urbaine et sociologique.
Ivrywood - Village audiovisuel from Studio Kremlin on Vimeo.
Rencontre avec l'agence Leclercq Associés
Nous avons rencontré Paul Laigle, Charles Gallet et François Leclercq pour une discussion autour de leurs valeurs, leurs projets et leur vision des bureaux de demain...
ALIOS: Pouvez vous nous présenter l'agence, ses valeurs, et ce qui la distingue ?
Francois Leclercq: Nous sommes associés avec Paul et Charles depuis presque 20 ans. Parallèlement à l'architecture, nous faisons beaucoup d'urbanisme, de manière assez imbriquée. Cette notion urbaine nous permet d'avoir un regard assez singulier sur les projets et sur les territoires où nous sommes acteurs.
Nous avons également développé une activité d'architecture dans le bâtiment public (scolaire ou sportif dans notre cas) et privé (bureaux et logements). On élabore depuis 20 ans la construction bois, qui est une de nos spécialités. Quand je dis bois, c'est de A à Z: la structure, les parements de façade...
L'autre thème qui nous tient à coeur sur les sujets du tertiaire c'est un regard sur la programmation. En quoi des bureaux changent leur manière de se concevoir, de se donner aux travailleurs. Sur les logements également, on essaie de faire avancer les choses du point du vue de la construction, des surfaces etc...
Nous avons beaucoup travaillé sur le grand Paris, sur de très grands territoires comme les 30 communes, à Marseille et en Espagne, à Malaga et Bilbao.Paul Laigle: Un autre aspect fondamental de notre travail est la "mise en récit". Quand j'ai commencé à travailler à l'agence, j'ai appris la capacité à dépasser l'urbanisme et l'architecture pour raconter une histoire. Autour de cette histoire, il y a les question de la programmation, des usages. Dans tout nos projets (bureaux, logements...) on se pose ces questions. Cette notion de récit et de narration est importante car ancrée dans notre ADN, notre manière de faire de l'architecture et de communiquer dessus.
Francois Leclercq: Cette structure de récit, on l'a acquise de manière plus prégnante sur des sujets urbains. La très grande complexité des projets urbains, c'est que ça dure très longtemps. A un moment donné l'image ne tient plus. C'est surtout les phrases qui comptent, les mots qui racontent une histoire. C'est assez littéraire en somme. Il faut écrire avant de décider.
ALIOS: Vous vous inscrivez dans l'histoire d'un territoire et vous prolongez cette histoire ?Paul Laigle: Il y a en effet une appropriation du territoire. La formule qui est pas mal reprise à l'agence c'est "love the context".
Francois Leclercq: la phrase originale de Koolhaas c'est "fuck the context". Il y a une polémique: Toute une école d'architecture des années 70/80 ne parlait plus que de contexte. Koolhaas rappelle que, lorsque l'on a fait le Parthénon, le contexte importait peu. C'était l'objet architectural qui primait. L'architecture est un savoir, une discipline en elle même, qui n'est pas uniquement sous tendue par les arrivées extérieure, le voisinage etc...
Je pense qu'il faut les deux en même temps: Une très grande attention au contexte (social et géographique), mais aussi une autonomie, une puissance. Le contexte est une vision ambigue: Si on s'y attarde trop, on finit par faire des mièvreries.
ALIOS: Vous avez parlé du bois, pourquoi le bois?François Leclercq: On est rentré dans le danse du bois par un concours gagné il y a une vingtaine d'années ou le bois était suggéré (Lycée de Savigny-sur-Orges).
A partir de ce moment là, on a eu une affection particulière pour le travail du bois, qui s'est renforcée pour un tas de raisons objectives sur des sujets environnementaux tant de manière précise que de manière globale.
Le bois c'est un savoir faire, une qualité, la possibilité d'une production qui peut se faire sur une filière de proximité. Ce n'est pas encore le cas mais ça peut le devenir; ce qu'on avait vu très largement dans nos études sur le grand Paris. Les forêts d'île de France existent réellement et, si ces forêts sont actives, elles ont une incidence sur le climat.
Il y a donc l'idée que le bois est une matière première qui, du point de vue de sa régénerescence permanente, permet de modifier les choses à un niveau territorial très large. Le bois correspond aussi à une industrie locale très interessante allant jusqu'à la fabrication d'un chantier. Ca demande un savoir faire nécéssaire de notre part et de la part des entreprises mais ça se fait dans un délai très court, beaucoup plus que le béton qui nécéssite un temps de séchage. C'est en plus très silencieux!
Je ne dis pas que la ville de demain ne sera faite que de bois. J'aime beaucoup l'architecture métal et béton, mais le bois correspond à des faits objectifs, climatiques et de répercussion sociale. Il apporte aussi une vraie qualité de confort, de respect... Il y a tout un plaisir dans le travail du bois.Paul Laigle: Ce sont des critères objectifs mais il y a aussi une dimension subjective sur le bois. Habiter dans un logement en bois aujourd'hui, c'est incarner une conscience environnementale que les générations précédentes n'avaient pas. Dans le béton il y avait une dimension patrimoniale et individuelle qui était forte alors qu'aujourd'hui on peut trouver l'intérêt d'habiter dans du logement en bois dans une conscience collective. Il y a quelque chose qui dépasse le matériau et ses qualités objectives.
Sous le signe du bois, Vélizy-Villacoublay (78) - Lycée Nelson Mandela, Nantes (44)ALIOS: Depuis la crise du Covid, on constate une fuite des villes vers les banlieues proches ou la province, comment rendre la ville plus attractive ?
François Leclercq: En France, il y a une concurrence permanente entre les territoires. La concurrence qui a été exacerbée dans les 20 années précédentes, c'est celle entre les métropoles. Il y a eu une compression dans le temps avec la crise des gilets jaunes qui montrait la désaffection, l'abandon du territoire de l'entre deux, des bourgs oubliés etc... D'un autre côté, le covid est arrivé juste après la crise des gilets jaunes et le retour à la campagne est devenu une possibilité. Le confinement en ville est devenu désagréable et il y a maintenant une concurrence beaucoup plus complexe.
Il y a en effet une envie d'aller à la campagne, de réinvestir ces territoires délaissés, qui a été un peu autorisé par un nouveau rapport au travail. Donc on peut penser que la concurrence entre les territoires évolue de manière très différente de ce qu'on avait imaginé. Il y a une certaine revanche de ces territoires du vide.
ALIOS: Par rapport aux nouveaux modes de travail, comment imaginez vous les bureaux de demain? Aurons nous encore envie d'aller au bureau et en quoi l'architecture peut avoir un rôle à jouer ?Paul Laigle: Je vois la crise sanitaire comme l'opportunité de pouvoir aborder de nouveaux sujets. La crise permet une réceptivité de la part de tous à de nouvelles valeurs, de nouveaux paradigmes. Ce qui est intéressant, c'est que ce qu'on développe depuis déjà un certain temps sur les usages dans le tertiaire et que l'on commençait à mettre en place sans doute un peu timidement, s'accélère de manière exponentielle. Aujourd'hui on ne construit plus pour des investisseurs mais pour des collaborateurs. Pour que des collaborateurs de qualité viennent dans nos bureaux et y restent le plus longtemps possible, y trouvent une ambiance confortable qui permet d'être créatif, innovant etc...
Tous ces nouveaux usages sont très porteurs. Il y a 20 ans on commençait à mettre de la lumière naturelle devant les ascenceurs, il y a eu du chemin depuis!
On s'est posé la question de savoir dans quel univers on allait se restaurer, on s'est rendu compte que le bureau devenait comme une petite ville, avec l'importance des commerces de proximité, des services... Et puis il y a la prochaine génération, bien représentée dans le projet de Pantin, qui se caractérise par l'envie d'aller plus loin que toutes ces nouvelles aménités et de se poser la question de la population. Dans quel espace de travail je souhaite vivre et dans quel rapport de proximité avec les gens ?
Nous n'avons plus envie d'un campus fermé. Au contraire, c'est l’ouverture, la rencontre avec ses collègues et les habitants du quartier qui est intéressante dans le fait d'aller travailler.
Arboretum - Campus Seine, Nanterre (92)François Leclercq: Pour moi le télétravail ne correspond qu'à certaines activités tandis que d'autres le supportent mal: la nôtre par exemple, discuter autour d'une table avec un papier et un crayon ...
Il y a beaucoup d'interrogations qui naissent et le travail dans les bureaux sera fortifié par la necéssité de la rencontre alors que le travail solitaire peut se faire chez soi.
Ce qui m'intéresse c'est que nous allons rentrer dans beaucoup de flou. Dans le logement il y a des certitudes (une chambre, une cuisine, un salon etc...), une forme de perennité. Dans le bureau on ne sait pas trop. Ce sont souvent des structures assez libres qui permettent d'inventer beaucoup de choses. Il y a mille manières d'habiter un bureau, et c'est ce qui fait sa qualité.
On peut même se dire que les bureaux devraient pouvoir se transformer en logements. C'est en général une structure de très bonne qualité, avec des hauteurs sous plafond et des épaisseurs intéressantes. le bureau est une valeur nomade. J'aime les bureaux comme des structures d'accueil, quel que soit le moment. Le moment de la conception, le moment du chantier puis plus tard... C'est des immeubles qui peuvent muter en permanence.Charles Gallet: Le télétravail pose aussi la question du logement. Il y a des résonnances qui vont se faire entre les deux. Le bureau va évoluer mais le lieu d'habitation aussi.
ALIOS: pouvez vous nous faire un focus sur quelques uns des projets sur lesquels vous travaillez ?François Leclercq: L'architecture prend des directions étonnantes. Si on m'avait dit il y a 3 ans que nous ferions un projet balnéaire à Malaga je me serai dit "mais qu'est ce qu'on fait là?". On a par exemple gagné un concours sur la Grande Motte, une ville balnéaire de la 5ème république naissante, avec des formes bizarres. Il a fallu se replonger dans cette architecture des années 60, de forme pyramidale. On a travaillé sur cette architecture balnéaire à grande échelle.
On a également été invités à Malaga à réexplorer l'idée autour de la géomorphologie, c'est à dire savoir en quoi les bâtiments pouvaient correspondre à la géographie environnante. En Espagne les montagnes en arrière plan par exemple. Comment un immeuble peut être un clin d'oeil au paysage? Comment l'architecture peut être, non pas l'arrogance d'une ville, mais une adaptation géomorphologique?
La Térmica, Malaga (Espagne)
Paul Laigle: La grande Motte et Malaga sont des projets assez complets sur la question urbaine, mais aussi sur les logements. Il a fallu refaire des logements avec la même intention originelle qui était d'avoir le plus de lumière et de vue possible. Ces pyramides complètement folles ont finalement une qualité d'usage qu'on essaie de rationaliser, de retrouver pour créer de nouvelles formes urbaines en connivence avec ce qui existe déjà. Ce qui est intéressant c'est la manière dont on part d'un territoire presque artificiel imaginé à cette époque là avec une belle intention et comment est ce qu'on le rend contemporain.
J'aime ces projets qui vont de la grande échelle à la petite échelle. Par exemple sur Paris-nord-Est, l'histoire c'est: Comment est ce qu'on requestionne tout le nord de paris entre les réseaux ferroviaires, les maréchaux, le périphérique...? Une histoire qui est partie de la géographie, des collines, des voies ferrées qui passent entre ces collines pour arriver dans paris et la manière dont tout cela marque le territoire. On a déroulé petit à petit cette histoire sous la forme d'étude urbaine, puis de capacité sur un bâtiment de très grande valeur patrimoniale: L'entrepôt Macdonald, qui fait 600m de long, le bâtiment le plus long de paris. Nous avons décidé de garder cette valeur patrimoniale, qui est devenue, après consultations, un véritable nouveau quartier. Il y avait tellement de logements qu'il a fallu construire un équipement scolaire, un immeuble de bureaux dessus ... Ce projet illustre assez bien ce que l'on fait à l'agence, depuis le territoire jusqu'au bout.
Les entrepots Macdonald, Paris (75)Par rapport au bois, nous avons beaucoup appris et pris de plaisir à travailler sur des équipements publics. Le bois est devenu un prétexte pour questionner d'autres spatialités.
Sur l'enseignement, nous avons beaucoup avancé sur les espaces de rencontre entre les élèves, la cour. A Savigny, un campus au fil de l'eau, on a imaginé une promenade le long des berges du fleuve pour relier tout les bâtiments. Cette promenade est devenue un lieu de vie des étudiants qui viennent s'assoir comme sur un ponton. Dans les lycées, on s'éloigne du collège avec la cour classique où les garçons jouent au foot. Ces enfants ont grandis, forment de petits groupes qui se regardent les uns les autres. Ces spatialités qu'on ne nous demandait pas sont devenues très importantes, suffisamment intéressantes pour qu'on vienne nous chercher pour en créer d'autres.
Lycée Jean-Baptiste Corot, Savigny-sur-Orge (91)Charles Gallet: A l'origine c'était aussi une résolution technique pour rendre le bâtiment accessible aux personnes à mobilité réduite . Cette passerelle a redonné de la cohérence au site, créé un lieu de vie et amélioré l'accessibilité. Ces espaces qui ne nous sont pas demandés mais que l'on a imaginés nous définissent plutôt bien.
François Leclercq: On commence également un projet en suisse: un campus tertiaire dans lequel il y a de la mixité (hôtel, logement etc...). Si nous avons été pris suite a une consultation, c'est grâce à un important travail sur la programmation. Ce qui est très beau et ce qui est une leçon de notre projet à Pantin ce sont les intersection entre deux mondes: un monde clos qui est souvent un campus tertiaire, et une ville. Ce qui est beau a Pantin et ce qui a été préfiguré, c'est l'intersection des usages. Montrer tout ce qu'un site peut avoir comme générosité potentielle, qu'il ne soit pas uniquement un effet d'annonce...
Visite au Familistère de Guise
Visite au Familistère de Guise
Le 13 Octobre 2020
L'équipe d'ALIOS a participé à un grand atelier au Familistère de Guise.
Ce vaste ensemble de briques rouges est le fruit de l'imagination d'un homme, Jean-Baptiste Godin, qui, inspiré par les théories sociales de Charles Fourier va tenter de transformer la société à son échelle. Il imagine alors en 1859 ce "palais du travail et de l'avenir". Un bâtiment qui concrétise une utopie: Vivre et travailler dans un lieu adapté aux besoins de l'humain. Les familles et individus y vivent ensemble dans une sorte de communauté et trouvent dans des magasins coopératifs ce qui leur est nécessaire.
Véritable prouesse architecturale, le bâtiment rassemble un théâtre, deux écoles, des logements, des magasins, une "nourricerie", et même une piscine et une buanderie.
Aujourd'hui, l'aîle droite est occupée par une quinzaine de familles et le familistère accueille du public dans son musée et son théâtre qui propose une riche programmation.
L'enjeu est désormais de trouver un moyen de réinventer l'aîle gauche du palais. (Dans le langage familisteriel, l'aile gauche désigne l'aîle droite, car nous nous plaçons du point de vue de l'habitant). Une cinquantaine de professionnels de l'immobilier, de l'hôtellerie et de la culture ont été rassemblés pour imaginer ensemble le futur de ce patrimoine historique français.
Les Vendanges et la mise en bouteille de la Winerie Parisienne
Les Vendanges et la mise en bouteille de la Winerie Parisienne
Le 15 Septembre 2020
DES VENDANGES PROMETTEUSES EN ILE DE FRANCE
Pour la deuxième année consécutive, le domaine La Bouche du Roi, situé à Davron dans les Yvelines, a démarré ses vendanges les tous premiers jours de septembre.
Pour Adrien Pelissié, le climat favorable qui a bercé cette année laisse présager un très beau millésime: « Sur ce beau terroir sur lequel nous travaillons, les sols argilo-calcaires ont bien joué leur rôle durant cette année solaire et vont nous permettre d’obtenir des maturités et des équilibres remarquables. Comme en 2019 nous recherchons la finesse, la fraîcheur et la précision pour cette récolte qui s’annonce légèrement précoce. »
Adrien Pélissié, Julien Bengué et Julien Brustis ont commencé leur aventure pour faire de Paris une capitale moderne du vin en 2015 avec la Winerie Parisienne, un chai urbain original crée dans le 11ème arrondissement.
Depuis 3 ans, ils concrétisent leur rêve, faire revivre le terroir francilien et exploitent des parcelles de vignes dans la Plaine de Versailles. En effet depuis 2019 ils sont producteurs récoltants au coeur de l’ancien Domaine de Chasse des rois de France. L'équipe s’inspire du savoir-faire des grands vignerons, qu’elle a côtoyé dans le bor-delais ou en Corse, pour créer un vin de terroir remarquable dans les Yvelines et mettre en place des pratiques respectueuses de l’environnement.
Depuis 2017, le domaine est cultivé en agriculture biologique.
MISE EN BOUTEILLE SUR LA TOUR EIFFEL
Le 24 septembre, les visiteurs pourront assister à la mise en bouteille de la 1ère cuvée « Chai de la tour Eiffel ».
En effet, en tant que premier domaine viticole professionnel de la région parisienne, Le Domaine la Bouche du Roi a été choisi en 2019 par la Société d’Exploitation de la Tour Eiffel (SETE) pour créer un chai de vinifi-cation fonctionnel au 1er étage du monument. L’objectif était de créer une cuvée d’exception pour marquer le retour de Paris comme Capitale moderne du vin.
« Un an après l’installation des cuves, nous voici enfin à l’étape tant attendue de la mise en bouteille. Nous sommes heureux de partager ce moment avec nos visiteurs afin de leur faire découvrir un pan de la gastronomie française tout en valorisant la viticulture locale et les circuits courts » souligne Patrick Branco Ruivo, directeur général de la Société d’Exploitation de la Tour Eiffel (SETE).
L'été de la Guinguette des Grandes Serres
Depuis deux ans, la guinguette des grandes serres anime les soirées d’été pantinoises sur les rives du canal de l’ourcq. Ce restaurant éphémère imaginé avec le restaurant les Pantins préfigure l’esprit du projet immobilier à venir : des partenariats locaux, une ouverture au public, la valorisation des rives du Canal de l’Ourcq, une programmation culturelle variée…
Tout au long de l’été, des concerts ont été programmés en lien avec l’Eté du Canal, (festival organisé par Seine Saint-Denis Tourisme).
Au début du mois de septembre, un concert flottant à bord d’une péniche a fait escale en face de la guinguette. 5 jeunes talents de l’Académie musicale Philippe Jaroussky ont performé face au public installé sur le quai.
Pour la soirée de fin d’été, les Pantinois et les habitués se sont retrouvés pour une dernière pétanque et un concert du groupe de Soul/Funk Black Market.